4 principes pour monter une entreprise qui dure longtemps





Personne ne souhaite créer une entreprise avec une date d’expiration. Pourtant, la longévité d’une entreprise est prise pour acquis par de nombreux entrepreneurs. On voit cela comme quelque chose indépendante de l’entrepreneur, de l’entreprise, et les principes fondamentaux de la durabilité sont négligés. On voit plutôt les entreprises de plusieurs décennies comme quelque chose à démanteler plutôt qu’à admirer (Taneja et Chenault, 2019). En effet, les gens sont beaucoup plus préoccupés par une envie de croitre leurs activités et, très peu d’entrepreneurs ont compris qu’il serait nécessaire de ralentir la croissance de leur entreprise compte tenu d’un long chemin à parcourir. 

Jim Collins et Jerry Porras, dans leurs recherches sur les « sociétés visionnaires », en examinant des entreprises existant de plus de 50 années, font ressortir plusieurs éléments fondamentaux qui expliquent leur longévité. Parmi les éléments, on peut citer : des principes de société, des stratégies adaptables à long terme et un leadership évolutif. Des principes qui peuvent inspirer les entrepreneurs ainsi que les nouveaux dans leur aventure entrepreneuriale. On profite de cet article pour conseiller aux entreprises en démarrage, les startups, des principes stratégiques à respecter d’après Taneja et Chenault (2019) pour augmenter leurs chances de durabilité à long terme sans nuire à la croissance à court terme ou à la société en général.


Comme premier principe, les auteurs Taneja et Chenault (2019) avance qu’il faut énoncez un cadre de valeurs axé sur l’impact sur la société, pas seulement sur les résultats financiers. Dans leur étude rapportent-t-ils, aucune des sociétés consultées ont avancé que la maximisation de la croissance était la force de leur activité. Même si elles admettent toutes que la rentabilité était au cœur de leur durabilité ; d’après elles, ce qui faisait la force de leur activité, c’est à dire ce qui les motivait c’était leur engagement en faveur de la société, du rôle qu’elles avaient joué et de la création de valeur pour les autres.

D’après Taneja et Chenault (2019), ces valeurs ont inspiré la conscience de ces entreprises en leur indiquant non seulement les objectifs à atteindre, mais également les moyens à utiliser pour atteindre leurs objectifs. En effet, pour le besoin de la société, ces sociétés étaient prêtes à faire des changements jugés radicaux juste pour bien faire leur mission. Elles ne le faisaient pas parce qu’elles voulaient faire de la charité à la société mais plutôt un acte de stratégie, et cela a joué un rôle important pour que ces sociétés puissent garder leur position sur le marché au fil des années.


Le deuxième principe à développer pour une entreprise c’est de démontrer la capacité d’exécuter les deuxième et troisième actes ainsi de suite. En effet, tout change souligne les auteurs, les préférences du marché, la concurrence, les capacités technologiques et les réglementations et, un dirigeant d’entreprise devra reconnaître qu'il doit faire des transitions au-delà d'un premier acte extrêmement réussi. Taneja et Chenault (2019) rappellent qu’une entreprise qui réussit prévoit de passer par des cycles de maturations qui exigent des transitions. Par conséquent, les dirigeants doivent être en mesure de prendre des décisions qu’il faut au bon moment c’est-à-dire de continuer à orienter leur réflexion, détecter à la fois les nouvelles opportunités du marché et les forces susceptibles de compromettre leurs activités existantes afin de définir de nouvelles stratégies ou de se fixer de nouveaux objectifs (Taneja et Chenault).

Par exemple, American Express (Amex) a débuté ses activités en 1850 en tant que société de transport express régional mais, une réalisation en 1892 a transformé la société en une centrale de services financiers, « American Express Travelers Chek». Amex n'avait pas pour objectif de devenir une société de services financiers. Elle était plutôt opérateurs de fret. Mais leur capacité à saisir les opportunités et à l’intégrer dans leurs activités déjà existantes démontre leur capacité unique à exécuter de nouvelles actions et à évoluer. Dans le secteur de la technologie, Microsoft est un excellent exemple du pouvoir d’exécuter plus d’un acte. Les dirigeants ont reconnu que Microsoft devait aller au-delà de la simple réflexion sur Windows. La société Microsoft à créer Azure, le service d'informatique en nuage, qui génère désormais un chiffre d'affaires annuel de plus de 34 milliards de dollars. 


Le troisième principe pour expliquer la longévité des entreprises est de pouvoir passer des décisions prises par les fondateurs à un système de leadership évolutif. Selon Taneja et Chenault (2019), il est normal que les décisions clés dans une startup réussie soient motivés et émanés par ses fondateurs et son équipe de base. Ils peuvent créer une grande entreprise ainsi et, personne ne le verra différemment mais, pour une entreprise durable, un système de leadership doit être mis en place très tôt dans son histoire. Un cadre qui selon eux, permet la délégation et la répartition de la prise de décision dans l’ensemble de l’organisation. Cela permettra aux entreprises de développer et de fidéliser en permanence des talents.

La société Walt Dyney est un exemple d’entreprise à avoir appliqué ce principe, il a ouvert le processus de décisions créatives à d’autres dirigeants. D’après les chercheurs, au fur et à mesure que la société acquiert des marques largement reconnues telles Lucas film, Marvel et Fox. Elle a donné à ces équipes de direction une autonomie leur permettant de s’épanouir au sein de l’écosystème Disney. Dysney confie même à chaque employé la gérance de la marque, capable de prendre des décisions en toute discrétion. En effet, plus vite que les fondateurs mettent rapidement en place un système de leadership, plus vite ils peuvent responsabiliser tous les autres, à tous les niveaux de l'entreprise. Cette situation de leadership évolutif ainsi créée avec des éléments nécessaires permet à une équipe de se gérer elle-même sans les fondateurs ou équipes de base. Ces derniers n’auront qu’à veiller à ce que la culture, la mission et les valeurs s'inscrivent profondément dans la philosophie de l'entreprise en pleine croissance.


Le quatrième principe d’après les auteurs n’est autre que l’endurance, la faculté de passer outre des contrariétés et de ne pas se laisser pris en otage par la lassitude. C’est un principe de conception fondamentale d’après eux. Ils soulignent que certaines entreprises, Gusto et Stripe par exemple, ont eu une vision à long terme dès la création. « Elles ont passé leurs premières années à se concentrer sur une croissance mesurée et durable et sur la manière dont ils peuvent relever les défis de la société directement par le biais de leur travail ». Ainsi, Taneja et Chenault (2019) sont convaincus que les meilleures entreprises sont intrinsèquement alignées sur les intérêts à long terme de la société.



Nombreuses sont les entreprises qui se sont retrouvés dans un cimetière d’entreprises comme disait les auteurs. Soit elles ont perdu leur place dans la société et qu’elles n’ont pas réussi à lier leur mission à celle de la société soit elles n’ont pas réussi à faire la transition soit elles n’ont pas réussi à fidéliser leurs talents soit elles n’ont pas eu l’endurance nécessaire sur le marché. Il est aussi important de souligner qu’il est nécessaire de croitre mais aller trop vite peut être insupportable pour votre entreprise compte tenu du long chemin à parcourir. 
De nombreuses entreprises ont réussi mais leurs succès ont été éphémère. Taneja et Porras invitent les entrepreneurs à jeter le mythe que les entreprises durables découlent de procéder ingénieux, et que ce serait plutôt une construction. Nombreuses sont les entreprises qui rejoindront ce cimetière s’ils ne sont pas en mesure d’impacter la société, de se réinventer, de se transformer, de se définir d’autres objectifs si possible. Il pourrait arriver même pour une entreprise de cesser ces activités d’avant, de pendre d’autres directions avec de nouveaux objectifs. Ayez la bonne attitude et soyez prêt à faire les deuxième, troisième, quatrième et cinquième actes au cours de la vie de votre entreprise.

On aimerait plutôt écrire sur les nombreuses entreprises ici avec plus de 50 ans mais les études manquent. J’espère que cet article inspirera de chercheurs compétents en ce domaine.






Anderson Tibeaud
Économiste 
Blogeur
 (509) 3314-3317/ Whatsapp 3642-0841

Twitter": @EconandersonT


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Commentaires

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